Le psychanalyste vous aide a mieux vous connaitre
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Le psychanalyste vous aide a mieux vous connaitre
Le psychanalyste vous aide à mieux vous connaître
On ne s'improvise pas psychanalyste
Il n'existe pas de diplôme d'état reconnu ou de cursus universitaire
pour devenir psychanalyste. Pour autant, n'est pas psychanalyste qui
veut ! En effet, pour exercer cette discipline, il convient d'avoir
soi-même suivi une psychanalyse personnelle pendant plusieurs années.
Autre condition pour prétendre au titre : compléter son analyse par une
formation théorique sur la psychanalyse freudienne et post-freudienne,
dispensée par des écoles et autres associations psychanalytiques. C'est
seulement après une dizaine d'années de travail que l'on peut se
proclamer psychanalyste et s'affilier à un courant (freudien, lacanien,
jungien).
Pour les curieux
Si vous êtes dépressive, si vous souhaitez résoudre un problème
ponctuel et particulier, passez votre chemin. Car la psychanalyse n'est
pas, à la base, prévue pour guérir. En revanche, si vous avez envie de
réfléchir sur vous, sur votre passé pour comprendre ce que vous vivez ;
si vous voulez découvrir en vous les causes profondes de vos
souffrances, vous pouvez entamer une psychanalyse. Mais attention, la
cure, longue et douloureuse, implique souvent des bouleversements chez
l'analysant, aussi est-elle déconseillée aux sujets trop fragiles.
Par ailleurs, persévérance et discipline sont de rigueur.
En effet, vous vous attelez à un travail de longue haleine, qui s'étale
sur un certain nombre d'années, à raison de deux ou trois séances par
semaine. Un cadre certes strict et contraignant, mais essentiel à
l'aboutissement de l'analyse. Il vous faut également accepter de vous
allonger sur un divan, tandis que l'analyste est assis dans un fauteuil
derrière ou à côté de vous. Une position d'abandon gênante, qui
nécessite parfois un temps d'adaptation. Certains psychanalystes
proposent d'ailleurs de commencer les première séances en "face à
face".
A la découverte de son inconscient
Au cours des consultations, le patient a la parole. Vous devez
raconter librement et spontanément tout ce qui vous passe par la tête.
Rêve, souvenir, émotion, pensée, fantasme... servent de point de départ
au travail d'introspection. C'est ce qu'on appelle dans le jargon
psychanalytique "l'association libre". Et pendant ce temps, que fait
l'analyste ? On a tous en tête l'image caricaturale du psychanalyste
silencieux, qui ponctue le discours de son patient de "hum hum"
réguliers tout en prenant des notes dans son calepin. La réalité n'est
pas si éloignée : le psy se doit de rester neutre (sans pour autant
être froid et indifférent) pour éviter toute interférence. Il se
contente donc de guider votre réflexion, sans jamais vous conseiller.
Le but ? Faire remonter en surface des élements enfouis dans votre
inconscient. Et ceci est possible grâce au processus de transfert : le
patient imagine que le psy détient la vérité qu'il recherche, alors que
les réponses sont en lui. Au bout de plusieurs années (quatre, cinq,
sept, parfois dix ans selon votre propre cheminement), analyste et
analysant décident d'un commun accord de mettre fin à la cure.
En pratique
Vous pouvez consulter un psychanalyste en cabinet privé ou en centre
médico-psychologique (CMP). Une séance dure en générale de 20 minutes à
une heure. Les tarifs sont fixés par le psy et le patient lors du
premier entretien. Comptez entre 40 et 90 euros la séance, en sachant
que vous devrez vous acquitter de toutes les consultations, même celles
que vous avez manquées. Les consultations en cabinet privé ne sont pas
remboursées par la sécurité sociale.
Alain, 69 ans (Cotentin)
"Ma psychanalyse a dénoué les noeuds qui me retenaient prisonniers de moi-même"
"Après une vingtaine d’années de mariage, mon couple se
désagrégeait. Parents et enfants, nous souffrions de ce climat fait de
mésentente et d’incompréhension réciproques. Pourtant, j’étais
incapable de quitter ma femme. Peu à peu, cet écartèlement m’a conduit
à une dépression masquée. Un ami dentiste à qui je me confiais, suivait
depuis longtemps une thérapie analytique et m’a conseillé de consulter.
Ma petite amie de l’époque (je trompais ma femme pour me rassurer) m'a
fait connaître un psychanalyste ayant parmi sa clientèle quantité de
gens du show-biz et de la presse, venus soigner leurs névroses et leurs
blessures existentielles. D’obédience jungienne, le psy a consacré la
première séance à repérer et évaluer l’importance des différents
symptômes. Il commentait prudemment ce que je décrivais de ma
personnalité. Nous avons convenu de séances longues (deux heures
consécutives chaque semaine) et, pratique rare en France mais courante
aux Etats-Unis, il a accepté que je les enregistre. Je possède donc 250
cassettes où, au fil des sept années de cure, on peut suivre la lente
et difficultueuse façon dont se dénouèrent les nœuds qui me retenaient
prisonnier de moi-même…
Entre temps, séduit par la démarche psychanalytique, j’ai entrepris à
la fac des études de psychopathologie clinique et de criminologie qui
m’ont grandement aidé à comprendre la situation et à m’en préserver.
Aujourd’hui, je goûte pleinement une vie sereine et paisible, ayant peu
à peu poli ma pierre brute dans cette enrichissante aventure
psychanalytique. Ce furent de longs et pénibles efforts, coûteux
financièrement et moralement. Mais au bout du tunnel, j’ai enfin trouvé
la lumière. Et de l’amour à partager".
Les adresses pour trouver un psychanalyste :
» Le site de l'association psychanalytique de France
» L'annuaire de la fédération française de psychothérapie et psychanalyse
Le psychanalyste accompagne le patient dans l'exploration de son inconscient. Un travail de longue haleine qui nécessite, de la part de l'analysant, une souplesse mentale et une aptitude à l'introspection. |
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SOMMAIRE | ||
On ne s'improvise pas psychanalyste
Il n'existe pas de diplôme d'état reconnu ou de cursus universitaire
pour devenir psychanalyste. Pour autant, n'est pas psychanalyste qui
veut ! En effet, pour exercer cette discipline, il convient d'avoir
soi-même suivi une psychanalyse personnelle pendant plusieurs années.
Autre condition pour prétendre au titre : compléter son analyse par une
formation théorique sur la psychanalyse freudienne et post-freudienne,
dispensée par des écoles et autres associations psychanalytiques. C'est
seulement après une dizaine d'années de travail que l'on peut se
proclamer psychanalyste et s'affilier à un courant (freudien, lacanien,
jungien).
Pour les curieux
Si vous êtes dépressive, si vous souhaitez résoudre un problème
ponctuel et particulier, passez votre chemin. Car la psychanalyse n'est
pas, à la base, prévue pour guérir. En revanche, si vous avez envie de
réfléchir sur vous, sur votre passé pour comprendre ce que vous vivez ;
si vous voulez découvrir en vous les causes profondes de vos
souffrances, vous pouvez entamer une psychanalyse. Mais attention, la
cure, longue et douloureuse, implique souvent des bouleversements chez
l'analysant, aussi est-elle déconseillée aux sujets trop fragiles.
Par ailleurs, persévérance et discipline sont de rigueur.
En effet, vous vous attelez à un travail de longue haleine, qui s'étale
sur un certain nombre d'années, à raison de deux ou trois séances par
semaine. Un cadre certes strict et contraignant, mais essentiel à
l'aboutissement de l'analyse. Il vous faut également accepter de vous
allonger sur un divan, tandis que l'analyste est assis dans un fauteuil
derrière ou à côté de vous. Une position d'abandon gênante, qui
nécessite parfois un temps d'adaptation. Certains psychanalystes
proposent d'ailleurs de commencer les première séances en "face à
face".
EN SAVOIR PLUS | ||
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A la découverte de son inconscient
Au cours des consultations, le patient a la parole. Vous devez
raconter librement et spontanément tout ce qui vous passe par la tête.
Rêve, souvenir, émotion, pensée, fantasme... servent de point de départ
au travail d'introspection. C'est ce qu'on appelle dans le jargon
psychanalytique "l'association libre". Et pendant ce temps, que fait
l'analyste ? On a tous en tête l'image caricaturale du psychanalyste
silencieux, qui ponctue le discours de son patient de "hum hum"
réguliers tout en prenant des notes dans son calepin. La réalité n'est
pas si éloignée : le psy se doit de rester neutre (sans pour autant
être froid et indifférent) pour éviter toute interférence. Il se
contente donc de guider votre réflexion, sans jamais vous conseiller.
Le but ? Faire remonter en surface des élements enfouis dans votre
inconscient. Et ceci est possible grâce au processus de transfert : le
patient imagine que le psy détient la vérité qu'il recherche, alors que
les réponses sont en lui. Au bout de plusieurs années (quatre, cinq,
sept, parfois dix ans selon votre propre cheminement), analyste et
analysant décident d'un commun accord de mettre fin à la cure.
En pratique
Vous pouvez consulter un psychanalyste en cabinet privé ou en centre
médico-psychologique (CMP). Une séance dure en générale de 20 minutes à
une heure. Les tarifs sont fixés par le psy et le patient lors du
premier entretien. Comptez entre 40 et 90 euros la séance, en sachant
que vous devrez vous acquitter de toutes les consultations, même celles
que vous avez manquées. Les consultations en cabinet privé ne sont pas
remboursées par la sécurité sociale.
Alain |
Alain, 69 ans (Cotentin)
"Ma psychanalyse a dénoué les noeuds qui me retenaient prisonniers de moi-même"
"Après une vingtaine d’années de mariage, mon couple se
désagrégeait. Parents et enfants, nous souffrions de ce climat fait de
mésentente et d’incompréhension réciproques. Pourtant, j’étais
incapable de quitter ma femme. Peu à peu, cet écartèlement m’a conduit
à une dépression masquée. Un ami dentiste à qui je me confiais, suivait
depuis longtemps une thérapie analytique et m’a conseillé de consulter.
Ma petite amie de l’époque (je trompais ma femme pour me rassurer) m'a
fait connaître un psychanalyste ayant parmi sa clientèle quantité de
gens du show-biz et de la presse, venus soigner leurs névroses et leurs
blessures existentielles. D’obédience jungienne, le psy a consacré la
première séance à repérer et évaluer l’importance des différents
symptômes. Il commentait prudemment ce que je décrivais de ma
personnalité. Nous avons convenu de séances longues (deux heures
consécutives chaque semaine) et, pratique rare en France mais courante
aux Etats-Unis, il a accepté que je les enregistre. Je possède donc 250
cassettes où, au fil des sept années de cure, on peut suivre la lente
et difficultueuse façon dont se dénouèrent les nœuds qui me retenaient
prisonnier de moi-même…
Entre temps, séduit par la démarche psychanalytique, j’ai entrepris à
la fac des études de psychopathologie clinique et de criminologie qui
m’ont grandement aidé à comprendre la situation et à m’en préserver.
Aujourd’hui, je goûte pleinement une vie sereine et paisible, ayant peu
à peu poli ma pierre brute dans cette enrichissante aventure
psychanalytique. Ce furent de longs et pénibles efforts, coûteux
financièrement et moralement. Mais au bout du tunnel, j’ai enfin trouvé
la lumière. Et de l’amour à partager".
Les adresses pour trouver un psychanalyste :
» Le site de l'association psychanalytique de France
» L'annuaire de la fédération française de psychothérapie et psychanalyse
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